14 Février 2010
« La beauté est dans le regard de celui qui regarde. »
Tel qui se sent humilié sans parvenir à nommer la situation va voir des films dans lesquels il peut alternativement s’identifier à la victime et au bourreau, et celui qui se sent mal aimé sans savoir pourquoi va voir des films dans lesquels un personnage est présenté en situation affective difficile, qu’elles qu’en soient les raisons, pourvu qu’elles soient apparentes.
Être nu en public
être poursuivi ou poursuivre quelqu’un
la chute (tomber dans le vide)
s’envoler
avoir des trous de mémoire en public
... les attentats du 11 septembre ont changé la donne. Lorsque les Etats-Unis étaient un territoire réputé invulnérable, sa population se précipitait voir des films catastrophes dans lesquels des avions étaient détournés et le Pentagone menacé par une organisation terroriste. Mais, après le 11 septembre, ces spectacles sont devenus prohibés parce qu’ils risquaient d’être vus non plus comme des fictions irréalistes, mais comme un reflet de la réalité. En revanche, les spectateurs américains ont plébiscité Amélie Poulain et sa butte Montmartre de nulle part, ainsi que Le Seigneur des anneaux et Harry Potter, qui renouent avec la vieille recette du conte de fées : « Dans un pays très lointain, il y a très longtemps, il était une fois... »
"Je crois à l’héroïsme de la vie quotidienne. Particulièrement à celui des femmes. Regardez leurs maris, qui sont parfois des monstres et qu’elles aiment malgré leurs vices."
Moi aussi, je crois à l’héroïsme de la vie quotidienne. C’est même mon leitmotiv.
C’est l’histoire d’un masochiste qui dit à un sadique :
Fais-moi mal.
Le sadique répond :
Non
Le masochiste :
Encore !
Ceci est un virus belge :
1) Faites suivre ce message à tout votre carnet d’adresse.
2) Effacez votre disque dur