En épluchant les légumes avec ce couteau particulier, les épluchures sont calibrées et donc (en principe) moins épaisses qu'avec un couteau normal.
Il y a ainsi moins de gaspillage.
D'où le nom commercial et devenu populaire, d' ''économe''. Pourquoi compte-t-on la vitesse des bateaux en "noeuds" ? un noeud est la vitesse qui correspond à 0,514 mètres par secondes soit 1,852 km/h ou
encore un mile par heure. Cette unité n'est utilisée que pour la navigation, maritime ou aérienne. Mais pourquoi un noeud ?
À la naissance de la marine, les marins étaient incapables de calculer une distance sur l'eau, et le kilomètre n'existait pas. Ils étaient donc incapables de
calculer la vitesse de leur navire.
Les marins eurent alors l'idée d'attacher à la poupe une corde pourvue de noeuds à intervalles réguliers, tous les cinquante pieds.
Quand le bateau est à l'arrêt, la corde tombe verticalement, et ne laisse voir aucun noeud hors de l'eau.
Plus le navire accélère, plus la corde s'élève à l'horizontale sous l'effet de la vitesse.
Donc, plus le bateau allait vite, plus on voyait de noeuds hors de l'eau que l'on comptait pour indiquer une vitesse théorique.
Pourquoi dit-on "allo" quand on répond au
téléphone ?
Chaque langue a un mot d'introduction de la conversation téléphonique.
Le plus marrant est sans doute le ''Moshi Moshi'' japonais.
En français, le fait de répondre « allô » provient d'une francisation du ''hello'' américain.
C'est Thomas Edison, l'inventeur du télégraphe et du phonographe (mais pas du téléphone !) qui fut le premier à utiliser ce ''hello'' au téléphone. Notons qu'il est aujourd'hui officiellement
reconnu que c'est l'italien Antonio Meucci qui inventa le téléphone en 1871 et non Graham Bell.
Pourquoi
les points sur les i ?
Depuis l'époque romaine, les écrits étaient rédigés en lettres capitales (majuscules), sans séparation entre les mots. Progressivement apparurent les
minuscules mélangées aux majuscules (l'onciale).
Nous devons nos lettres minuscules ''codifiées'' (et la séparation des mots) à Charlemagne qui imposa l'écriture en caroline minuscule à tout son empire vers l'an 800. Et il n'y avait pas de
point sur les i !
Très lentement, l'écriture, qui consistait surtout en des copies et recopies fastidieuses de textes religieux, évolua vers le gothique en perdant tous ses arrondis. Elle se rigidifia, se
simplifia tellement qu'elle devint de plus en plus illisible et qu'au XIVe siècle les copistes devaient mettre un petit repère pour pouvoir reconnaître la lettre i. Ce repère devint par la suite
un trait à 45 .
Ce principe fut repris dans l'écriture humanistique qui est à la base de nos caractères actuels. Finalement, le trait à 45 se simplifia en un point.
Pourquoi le "@"
?
@ : ce signe est désormais mondialement connu dans le domaine de l'informatique et plus particulièrement sur le net.
Mais les moines copistes du Moyen-Âge étaient loin d'imaginer ce succès lorsqu'ils l'inventèrent comme abréviation graphique de la préposition latine ad (à, vers). Le d à cette époque était un
rond terminé par une courbe vers la gauche.
Il est appelé par certains ''a commercial'' car il était utilisé il y a quelque temps dans des expressions comme : 1 kg de pommes @ 3 F 50 (1 kg de pommes à 3 F 50). Mais la plupart des dactylos
ne surent jamais la raison de sa présence sur le clavier.
Son nom réel français est ''arobase'' tandis que les Anglais l'appellent ''at'' (traduction littérale du ad latin).
Le nom ''arobase'' a également une origine :
au Moyen-Âge, les imprimeurs rangeaient leurs lettres dans un meuble qui s'appelait la casse (d'où d'ailleurs la notion de ''changement de casse'' dans les logiciels de traitement de texte) ; en
haut, ils disposaient les majuscules (haut de casse) et en bas les minuscule (bas de casse).
Par ailleurs, le A s'écrit en minuscule de 2 manières : a et @ ; le second était le ''a rond''.
Donc, @ est un ''a rond bas de casse'' qui, avec la déformation dans le temps est devenu ''arobase''.
Pourquoi "Amour"
est-il masculin au singulier et féminin au pluriel !?
En réalité, Amour était un terme féminin en vieux français, très probablement parce que, par pure mysoginie, et aussi un peu par habitude, les poètes
étaient des hommes, et les muses, des femmes. Puis, lorsqu'il s'est agi, vers le XVIIe, de mettre un peu d'ordre dans la langue et de vérifier l'origine de nos mots avec plus de rigueur, l'on
s'est aperçu que la racine latine -Amor- était masculine.
Ne pouvant se résoudre à priver le plus beau des mots de sa douce féminité, les linguiste l'ont doté de cette délicieuse particularité que d'être masulin au singulier, et féminin au
pluriel (tenant probablement au fait qu'au singulier, il désigne souvent la personnification du Dieu Amour)