19 Novembre 2012
Le mistral a peint un outremer sombre au large, quelques touches claires,
serpentines, jusqu’au jade posé sur un écrin d’écume.
Monde d’aujourd’hui, regarde donc la vie avec les yeux du vent !
Je lis la mer, aux joues bleues son innocence,
les cils du vent sont mes arpèges.
Ne me parle pas, ne dis mot. Chut !
Les cils du vent sont mes arpèges,
j’écoute les collines me chanter le roman de leur vie.