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1 Octobre 2012
On a tout dit et écrit sur le bonheur.
Bon, le soufflé
est vite retombé, quand je me suis rendu compte que des chercheurs associent fortement cette notion à la réussite et l’atteinte d’objectifs, de plus liés à la production mondiale, en passant par
le réchauffement climatique etc.… Comme les mathématiques et moi font 2 voire 3, je laisse tomber la piste de la formule « magique ». Je me contenterais de penser naïvement que le
bonheur ne se calcule pas, il s’apprivoise au quotidien.
Le bonheur s’inscrit dans un équilibre subtil entre désirs physiques, intellectuels et spirituels. Alors appropriez-vous cet équilibre. Si vous cherchez une définition, vous aurez quelques difficultés, Qui peuvent le définir, à part vous-même ?
Si vous avez à l’esprit ce ratio désirs/réalisations, alors vous prenez au passage toute l’essence du bonheur.
Finalement, c’est une
question de point de vue ou de point de vie ;
« Bonjour Bernard, que fais-tu dans la vie ? »
« Je travaille dur, il me reste cinq ans avant la retraite, que j’attends avec impatience ».
A ce rythme-là, il n’est pas prêt d’arriver à la retraite, Bernard. Tenez, la retraite aussi c’est une notion abstraite, Retraite, retirer, et hop au placard, vous avez de la chance, vous n’avez plus à justifier quoique ce soit. Comme si le fait d’être en retraite pouvait justifier d’un quelconque bonheur. Et pourtant nombreux sont ceux qui « attendent » la retraite, pour vivre. Je vous l’accorde, le raisonnement est typiquement français. Mais alors comment fait le reste du monde ?
Et si le bonheur était simplement une chance que l’on se donne, après tout.
« Tiens aujourd’hui, je m’autorise à être heureux. Personne ne pourra me faire changer d’avis. Je maîtrise du lever au coucher. » Ce serait bien, non ? Qui vous en empêche ?
Tous les matins, avant de partir au travail, vous remplissez votre « contrat de bonheur » journalier. Si vous ne le faites pas par écrit, faites-le au moins mentalement. Le premier qui dit « n’importe quoi », je lui demanderai d’essayer avant. Franchement, ça éviterait de voir débarquer des collègues de travail, avec leur tête des mauvais jours.
Que dire aussi sur le fameux proverbe :
« Le malheur des uns, fait le bonheur des autres ». Toujours en restant sur le fait que ce dernier a des effets très personnels sur soi. C’est directement penser qu’il existe un lien entre malheur et bonheur.
A ce moment-là, quel sentiment de culpabilité doit ressentir la personne accédant, malgré elle à ce plaisir. Oui, être heureux fait plaisir et cet état est constamment justifié par son bénéficiaire.
Le seul bonheur qu’on vit, vient souvent du bonheur
que l‘on essaie de donner.
Même si on n'y
arrive pas toujours !