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20 Septembre 2012
La notion de destin
taraude tous les esprits, un jour ou l'autre.
L’apparition, de la notion de destin dans la conscience humaine, paraît antérieure à toute réflexion philosophique, et même à toute religion organisée. Le besoin de mettre de l’ordre, dans le chaos des événements et des phénomènes, amène à leur supposer une unité, à ne voir en eux que les effets d’une force unique ou d’un schéma préétabli, expression d’une volonté plus ou moins personnelle ou d’une nécessité inhérente aux choses.
Cette force peut être conçue comme s’opposant aux efforts de la volonté humaine, ou au contraire comme déterminant jusqu’aux actes mêmes par lesquels l’homme croit lutter contre elle.
La naissance des religions et la croyance en une Volonté Divine personnelle n’éliminent pas nécessairement la référence au destin ou à la fatalité.
Ces notions peuvent certes être identifiées au Divin (Islam), mais aussi coexister avec lui. Les dieux eux-mêmes sont parfois soumis au destin (religion grecque). Ailleurs, l’idée
d’un plan préétabli, même si elle n’intervient pas comme telle dans le dogme en vigueur, peut rester sous-jacente et entraîner l’apparition de points de vue théologiques différents. Le cas le
plus connu est celui du débat entre «.liberté
humaine.»
et «.prédestination.»,
débat qui traverse tout le Christianisme.
Hors des religions établies, la notion de destin ou de fatalité joue un rôle important dans les superstitions populaires (contes de fées, magie, divination, astrologie), voire dans la vie courante. Elle est en fait si ancrée dans l’homme, et celui-ci semble répugner si fort à admettre l’idée de contingence ou de hasard, qu’on la voit survivre au déclin ou au rejet des religions traditionnelles et, sous des formes nouvelles (déterminisme, théologie), tenir une place non négligeable dans la pensée.
Certaines écoles philosophiques et mystiques affirment que le destin de chaque être humain est déterminé par la manière dont il applique son libre arbitre et par le karma qui en résulte.
Elles affirment que l’avenir de chaque être humain n’est pas préétabli par Dieu Lui-même, en fonction de ses seules volontés, car il est avéré que cet être humain semble disposer d’un libre-arbitre et que son existence ne se limite pas à une succession d’événements n’ayant aucun lien avec son propre comportement.
Tout au long de sa vie, l’homme est confronté à des choix qui le concernent directement, ce qui prouve qu’il a le pouvoir d’agir souvent sur son avenir, en fonction du niveau de
compréhension et d’évolution qu’il possède. En conséquence, chaque humain paraît être l’artisan de son destin, car c’est dans sa liberté de pensée, de parole et d’action que demeure le fondement
de son évolution spirituelle. Cependant, cette liberté le met face à ses responsabilités karmiques et leurs conséquences en cas d’incompréhensions et de manquements à ses obligations,
entre autres, faire le mal et nuire à ses semblables.
De toute évidence, une telle liberté est difficile à assumer, ne serait-ce qu’en raison des responsabilités karmiques qui en résultent et des conséquences que cela entraîne dans son existence. Il ne nous est pas donné de comprendre pourquoi le Tout a accordé le libre arbitre à l’homme avec toutes les conséquences, de mal et de nuisance, qui en résultent.
On peut seulement imaginer que le Tout, dans son absolu, désire la Perfection de sa création.
Parce que celle-ci est un état de conscience que l’humanité doit atteindre par elle-même, sous l’impulsion de ses
propres aspirations sous l’effet de ses choix individuels et collectifs.
Et c’est précisément en étant libre
de ses décisions qu’elle peut et doit évoluer vers cet état de conscience. Selon le Plan Divin, il était nécessaire que l’homme incarné soit perfectible et participe activement à
l’évolution de l’Âme Universelle, telle qu’elle s’exprime sur notre planète. Pour aider l’homme à réaliser sa perfection latente et à l’exprimer dans son comportement, le Tout a institué une loi
spirituelle fondamentale : le karma ou loi de compensation.
L'un des principes fondamentaux de cette loi est que,
pour chaque peine ou souffrance que nous causons à autrui, nous souffrirons à un degré identique et de la même manière, cela à un moment où la leçon qu'on en retirera fera le plus d'impression
sur nous. Et ceci dans la présente incarnation ou dans celles à venir.
De karma en karma les hommes ont accompli, accomplissent, accompliront peu à peu et de plus en plus consciemment les lois divines jusqu’à la spiritualisation totale de la matière terrestre. Tel semble être le destin de l’homme.
On peut subodorer que la liberté de l’homme n’aura atteint sa plénitude que quand il aura compris, mis en œuvre et abouti à un réel niveau d’harmonisation de ses connaissances physiques et psychiques ainsi que toutes ses actions avec toutes les lois matérielles et spirituelles de l’Univers.
Il semblerait qu’il nous est
impossible de choisir notre destinée car elle s’avère correspondre à un décret cosmique et divin, mais nous avons néanmoins le pouvoir de la suivre, de l’atteindre de la réaliser.
Ce pouvoir s’effectue grâce au libre-arbitre et détermine les conditions de la rapidité du voyage que chacun de nous doit accomplir au nom et par la grâce du Tout, du Dieu de notre cœur. Nous devons donc réfléchir sur les vertus que nous devons mettre en œuvre pour appliquer positivement notre libre arbitre aux situations qui se présentent quotidiennement dans notre existence. L’application positive du libre arbitre sous-entend de notre part une aptitude à maîtriser progressivement le bien et le mal, car le bien vibre en harmonie avec les lois constructives de l’évolution cosmique alors que le mal vibre dans la discordance des principes destructifs d’une apparente involution.
Pour ce faire nous devons cultiver les qualités intellectuelles et spirituelles qui contribuent à l’éveil du discernement et ceci ne peut s’accomplir que dans l’art de raisonner correctement et de développer immensément son intuition.
Il
nous est impossible d’accéder à une forme pure de raisonnement si notre mental n’est pas délivré de toutes les idées reçues, de tous les préjugés, de tous les jugements négatifs, en un mot de
tous les conditionnements de notre civilisation. Ceci peut être accompli en épurant progressivement notre subconscient de toutes les fausses croyances et données qu’il a accumulées depuis notre
enfance et en les remplaçant par de nouvelles vérités.
Que l'on dise : « venez découvrir votre avenir » et tout le monde se passionne. Mais s'il y a ce qu’il est convenu de nommer « le destin », cela signifie que des événements ne manqueront pas d'arriver, quoi que nous fassions. Cela veut dire que notre pouvoir d'action sur notre propre vie est limité, que nous sommes impuissants face à certains événements !
Où donc est notre liberté ? Est-on maître ou non de nos choix de vie ?
La seule liberté, c’est de choisir son destin ! Ces questions importantes ont une infinité de conséquences dans notre
existence de tous les jours. Chacun d'entre nous vit selon ce qu'il croit. Notre conception
de la vie sous-tend nos choix et nos comportements. C'est pourquoi, de tous temps, nous essayons de répondre à la question du destin.
De façon sûre, il y a des événements dont nous ne pouvons empêcher l'arrivée. C'est un événement universel, auquel nous sommes tous destinés : la fin d’une vie. Personne ne peut y échapper. Dès notre naissance, le destin fatal se met en marche et nous achemine vers la fin du…suspense.
Biologiquement, nous le savons, nos cellules
sont programmées pour s’envoler.
Dès notre conception, le compte à rebours commence ! L’événement fondamental de notre vie va orienter tous nos choix et nos éventuelles convictions.
Ce destin pèse sur nous et fait naître en nous la peur.
C'est une peur diffuse, pas forcément consciente, mais qui constitue le fond affectif de notre être.
Que survienne un danger et c'est elle, la peur, qui nous gouverne. Un rien et l'on se sent exposé, en péril, insécurisé.
Notre liberté est une liberté très relative : quelle vie doit-on choisir, sachant qu'elle est marquée dès notre naissance ?
Le destin c’est notre caractère !
Le destin, c’est ce que nous construisons
nous-même…
Ce n'est pas une abstraction
intellectuelle de concept.