7 Janvier 2010
La validité de l'hédonisme grâce à certaines valeurs morales présentes en soi (acquises ou innées) : c'est rechercher le bonheur mais pas uniquement le bonheur physique mais aussi l'accord de soi-même avec la morale, les lois de la logique, de la raison, de l'évidence etc, que l'on s'impose, car en cas de désaccord le bonheur mental est impossible.
Cette théorie peut inclure le scepticisme : si le principe du doute est ancré chez l'Homme, le comportement sceptique est justifié et n'est pas compris comme aberrant. Elle peut aussi, de la même manière, expliquer le suicide ou la satisfaction d'un besoin immédiat si la raison n'est pas un des principes les plus forts.
Cette théorie englobe aussi le stoïcisme, qui justement s'attelle à modifier ces principes. Le stoïcisme supprime, par la distinction dépend de nous/n'en dépend pas, la probabilité, l'espoir, et suppose aussi que nos goûts dépendent de nous. Il limite donc notre possibilité d'agir sur le monde à un nombre très réduit de phénomènes.
Ces principes agissent comme des restrictions du champ des possibles heureux par rapport à l'hédonisme habituel.
Même si l'hédonisme habituel est limité, on peut donc en appliquer certaines conséquences.
Egoïsme de l'homme : tout acte altruiste est une satisfaction égoïste d'un besoin de compatibilité du comportement avec une morale altruiste présente malgré lui (même s'il a l'impression de choisir volontairement). Car si le comportement altruiste existe, le sujet s'en voudrait et ne serait pas tranquille car en contradiction avec ses principes, donc l'acte altruiste lui est indispensable pour son bonheur.
Ceci permet d'expliquer le masochisme : plaisir momentané éprouvé à se faire du mal, ce plaisir résultant d'une valeur intrinsèque (due à un événement antérieur). Le masochisme n'est donc pas incompatible avec l'hédonisme comme on le croit souvent.
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