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ANDREBIO

05/02/2016 15:46

L’argent probable de Johnny Hallyday... Hier, aujourd'hui ou encore plus ?

L’argent probable de Johnny Hallyday... Hier, aujourd'hui ou encore plus ?

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Une carrière extraordinaire, des millions de disques vendus et aujourd’hui, Johnny vit à crédit ! Johny est un flambeur un peu pigeon et il le reconnaît…

 Cette star française voulait vivre comme une star américaine et refusait obstinément d’entendre raison. Depuis la signature de son premier contrat, sur le label Vogue le 16 janvier 1960, Johnny "flambe", Johnny vit au-dessus de ses moyens.

S’il lui arrive de s’intéresser à l’argent qu’il gagne, il ne compte jamais celui qui sort. Il laisse ça à d’autres.

Ces cinquante dernières années, une armée d’avocats, d’agents, de conseillers fiscaux, de "potes" ou de beaux-pères ont mis les mains dans ses finances mais aucun d’entre eux ne l’a jamais mis complètement à l’abri.

Aujourd’hui, à son âge, Johnny Hallyday est un "faux riche"...

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Il n’a pas de trésorerie conséquente et son patrimoine immobilier s’avère moins solide qu’il n’y paraît. Coûte que coûte, il continue donc à trimer. Il fait le comédien pour la première fois maintenant au Théâtre Edouard VII pour jouer la pièce "Le Paradis sur Terre".

Jusqu’au bout, il faudra faire rentrer l’argent.

Jusqu’au bout, il faudra assurer ce train de vie démentiel qu’un ancien conseiller fiscal, éléments à l’appui, situe "entre 200 000 et 400 000 euros mensuels".

"Et encore, précise-t-il, ce chiffre ne comprend pas le remboursement des maisons. Il couvre simplement les frais d’entretien, de personnel, les voitures, les déplacements en jet et les dépenses quotidiennes."

Car Johnny est un flambeur, un immense flambeur.

Gamin sans le sou, élevé par sa tante et trimballé dès son plus jeune âge sur les tournées de ses cousines, danseuses acrobatiques, il n’a jamais cherché à accumuler bourgeoisement les richesses.

Johnny a toujours voulu jouir dans l’instant, frénétiquement.
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"Je suis complètement détaché des valeurs matérielles qui pourrissent et empoisonnent les individus, expliqua-t-il un jour. Mon argent me sert surtout à être libre et à vivre comme je veux."

A un conseiller financier qui l’implorait de surveiller ses dépenses, Johnny avait ainsi pris l’habitude de balancer : "Je ne vais quand même pas vivre comme un comptable."

Dans l’entourage du chanteur, on raconte de folles histoires de dépenses somptuaires.

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Un matin, au début des années 90, Johnny voit débouler un copain dans une Ferrari Testa Rossa. Jaloux, il s’achète la même l’après-midi. Un autre jour, Johnny est en avance à un rendez-vous chez un médecin, à Neuilly.

Il part faire un petit tour et, tiens, s’achète une Rolls-Royce décapotable. Rien n’est trop beau. 

"Médiatiquement, Johnny s’est construit en dépensant son argent, analyse un proche. Les premières années, dès qu’il achetait une voiture, il faisait la une des magazines. Il a conservé cette vision à l’ancienne de la rock-star. Il croit qu’il doit dépenser pour être Johnny, que son image passe par là."

Comment l’empêcher de dépenser ?

Dans ces conditions, comment freiner ses pulsions d’achat ? Comment contrôler la star ? Au début des années 60, Johnny Stark, le premier imprésario d’Hallyday, se balade avec un chéquier et du liquide dans une mallette.

Il distille l’argent à petites doses. Jean Pons, son successeur, bluffe, dit à Johnny qu’il n’y a plus rien sur le compte. Tous les moyens sont bons.

Au milieu, le système est rodé, perfectionné. Sociétaire de la Banque De Baecque Beau, aujourd’hui sous le contrôle de HSBC, Johnny ne s’occupe presque de rien.

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Quand il fait une dépense conséquente, c’est Pierric Le Perdriel, son fondé de pouvoir, amateur de santiags, qui se charge de l’intendance. Il demande au créancier d’adresser une facture à ses bureaux de Vaucresson.

Puis la facture est vérifiée et envoyée à De Baecque Beau, où Dominique Lambert, en charge du compte Johnny, veille au grain.

Si les feux sont au vert, le chèque est alors rédigé, avant d’être amené par porteur à Le Perdriel, qui se chargera de le faire parvenir au créancier.

Cette gymnastique permet d’éviter quelques déconvenues.

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Ainsi, en 2006, Johnny part quelques jours au Canada.

A son retour, surprise, il annonce qu’il a acheté un ranch de 500 hectares. Le Perdriel est catastrophé par cette nouvelle dépense, Laeticia s’énerve. Heureusement, Johnny n’a encore rien payé.

La promesse d’achat est donc dénoncée et les vendeurs reçoivent une compensation de près de 100 000 euros. C’est un moindre mal mais au fond le problème reste le même.

"Quand Johnny veut vraiment quelque chose, il finit toujours par l’obtenir, dit un ancien conseiller fiscal. A ce niveau-là, personne ne peut lui tenir tête bien longtemps. Ceux qui ont essayé se sont toujours fait écarter."

30 000 euros par mois pour un yacht qui ne sert pas !

Avec l’argent, Johnny est un prince, un seigneur. Un jour, il annonce à un ami qu’il va lui offrir un Warhol à 700 000 francs. Celui-ci doit le raisonner pour qu’il renonce à cet extravagant cadeau.

Johnny lui offre à la place un juke-box de musée. Une autre fois, le chanteur découvre les écrans plasma.

Bluffé, il décide d’en acheter pour ses potes. Johnny ne pinaille pas. Quand on l’informe qu’un copain n’a pas encore payé la voiture qu’il lui a achetée dix-huit mois plus tôt, il ne bronche pas.

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Johnny déteste les confrontations et refuse de s’abaisser à régler des questions matérielles.

Alors tout le monde en profite. L’installateur d’alarme de la maison de Marnes-la-Coquette s’arrange pour que le système tombe régulièrement en panne. Ses factures sont faramineuses.

Celles du décorateur ne sont pas plus raisonnables.

Mais Johnny paie et rembarre ceux qui tentent de l’alerter : "Si je t’écoute, je vais me fâcher avec tout le monde !", dit-il parfois.

Il y a toujours des vautours autour d’une star mais avec Johnny c’est pire que ça. Puisqu’il laisse faire, un système s’installe.

"Quand il fréquentait Saint-Tropez, c’était souvent le même scénario", raconte une ancienne amie. Il arrivait au restaurant avec quatre potes le midi puis, tout au long de la journée, des gens venaient squatter, commandaient des bouteilles de champagne… Il pouvait y en avoir pour 15 000 euros en fin de journée et le patron devait bien se faire payer. Devinez à qui il envoyait la facture ?

L’argent probable de Johnny Hallyday... Hier, aujourd'hui ou encore plus ?L’argent probable de Johnny Hallyday... Hier, aujourd'hui ou encore plus ?

Jean-Claude DARMON !

Insouciant et peu regardant sur les contrats, Johnny s’avère au fond l’associé idéal. Il est donc régulièrement sollicité pour monter des affaires.

Avec son ami Jean-Claude Darmon, riche homme d’affaires et ancien argentier du football français, il a acheté un terrain adjacent à sa maison de Saint-Barth dans l’idée de faire un coup : le revendre construit avec une belle plus-value. 

"Les choses se présentent bien, merci", sourit Darmon. Après tout, ce ne serait pas la première fois que la chance sourit à Johnny.

Avec le "Rue Balzac", restaurant du VIIIe arrondissement parisien revendu en 2009, il avait déjà réussi une belle culbute !

"La retraite… quel mot terrifiant !"

Johnny Hallyday

11 novembre 2012

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C
Oui il n'y a pas que Johnny qui dépense de façon inconsidérée. <br /> Certains français dépensent plus que ce qu'ils gagnent , dans ces conditions, on ne peut jamais s'en sortir , il faut penser aux dépenses imprévues qui ne manquent jamais de survenir, la voiture qu'il faut remplacer, les machines dans la maison qui se cassent, des travaux à faire ... La liste est longue ....
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