L’amour conjugal, qui persiste à travers mille vicissitudes, parait être le plus beau des miracles, quoiqu’il soit le plus « commun »

Christian Estrosi estime que les mariages doivent « s’associer » au silence !!! Ni sifflets, ni « drapeaux notamment étrangers », ni groupe de musique «folklorique» non autorisé, sous peine de voir la cérémonie repoussée au lendemain.

L’opposition municipale a accusé le maire UMP de Nice.

Les mariages bruyants sont, dit-il « de nature à troubler (...) la tranquillité (des riverains) et la solennité de l'instant », de stigmatiser les « personnes originaires du Maghreb ».

Incroyable, mais vrai !!!

Les applaudissements certes souvent bruyants à la sortie de la mairie répercutent une joie collective des familles.

Mais le « bruit » à l’occasion des fêtes de noces a toujours été une expression de liesse collective.

Parfois même et dans la tradition,  les familles et proches des mariés tirent des coups de fusil et allument des pétards. Aujourd’hui, les concerts de klaxons du cortège succèdent à ce rituel sonore. Certains attachent des casseroles à l’arrière de la voiture des mariés, mais qui installe defacto  son lot de « nuisances » sonores.

A Nice, c’est n’importe quoi !

Les cortèges nuptiaux à la sortie de la mairie ou de l'église représentent également, à l’image des manifestations politiques ou sportives, une occasion d’envahir l’espace public pour prendre les habitants à témoin tout en restant dans le cadre de ce qui est socialement acceptable.

Et puis il n’y a pas mort d’homme – et de femme - !!!

Au contraire, il y a naissance d’un couple amoureux et engagé.

Autrefois, dans les villages, tous les habitants étaient concernés et même invités à faire la fête.

Aujourd’hui, alors qu’une grande partie de la population habite en milieu urbain ou périurbain, les riverains de l’hôtel de ville ou de la mairie ne connaissent pas les mariés et ont donc plus de chances d’être exaspérés par les nuisances sonores, surtout si celles-ci se répètent tous les week-ends.

Estrosi n’est pas le seul « premier magistrat », hélas, à contredire les manifestations de joie traditionnelle qui honorent les mariages.