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ANDREBIO

05/02/2016 15:46

L’Âme, c’est bien là le mot qui a fait dire le plus de bêtises…Alors je continue ici…

x45mxbhn.gifNous voudrions la vie sans la mort.

 

Nous plaçons notre existence dans un souci de persévérer indéfiniment tel que nous sommes, comme si le temps devait nous laisser intact et la mort ne pas nous toucher. Mais pour que la vie soit pleine et entière, ne faut-il pas aussi que la mort y trouve sa place pleine et entière Pourquoi y a-t-il une peur de la mort ? Est-ce dans la perception d’un danger ? N’est-ce pas plutôt dans le fait que je suis identifié à l’idée que la continuité de ma vie doit demeurer ? Tant qu’existe un ego qui veut se perpétuer, la peur est là.

 

Mais que vaut cette continuité à laquelle nous tenons tant ?

 

Une chose qui ne fait que continuer se désagrège. Ainsi, « si vous avez un problème qui continue pendant une période d’années, vous causant de continuelles inquiétudes, il y a désintégration n’est-ce pas ? » Il serait plutôt temps de mener le problème sur sa fin, pour que la vie en soit débarrassée, libérée, donc que cette continuité du passé prenne fin et c’est dans cette fin qu’est le renouveau. Si donc la peur de la mort n’existe que dans l’attachement à une continuité figée et que nous voyons que justement cette continuité est assez morbide, alors nous nous en libérons immédiatement. « Ce qui veut dire que l’on vit constamment dans le présent, et non plus dans un état de continuité ; et par conséquent, il n’y a plus la peur de la mort ». La question nouvelle devient donc : « n’est-il pas possible de vivre avec la mort, en mourant de moment en moment ? »

 

Au lieu de voir la mort dans un d'un futur incertain, au lieu d’y voir un événement vague qui ne nous concerne pas encore, voyons exactement l’inverse. 

 

La-Mort-09.jpgLa mort est là immédiatement et nous concerne directement et elle est un processus qui appartient à la Vie. Notre corps lui-même connaît déjà cette leçon : il vit avec la mort. Tous les sept ans, toutes les cellules sont régénérées (sauf celles du cerveau).

 

La vie biologique se maintient dans l’existence en mourant : en jetant ce qui est usé, mort, pour le régénérer. Même pour le corps, la mort n’est pas au bout d’un parcours, elle accompagne les processus du vivant. Il en est exactement de même dans les processus de la conscience. L'ego refuse l’abandon, car l’abandon équivaut à l’abandon de l’ego lui-même. Alors il s’accroche, il s’accroche et il maintient donc la peur. L’ego a peur de l’infini et de l’inconnu, peur du changement, peur du renouveau.

 

Alors seulement nous pouvons entrer en relation avec cela qui n’étant pas dans le temps ne naît pas ni ne meurt pas et constitue le Soi le plus intime de la Vie.

La mort affecte ce qui entre en existence dans l’espace-temps-causalité, et doit donc à un moment quitter l’existence, ce qui fait le jeu de la phénoménalité de la Manifestation. Mais qu’y a-t-il en deçà de l’espace-temps-causalité ? L’éternité de l’Être ? Bah…


la-vie-est-belle.jpgDans son cœur le plus intime, en-deçà de l’espace-temps-causalité, la Vie ne meurt pas et la mort n’existe pas.  Ce point où le début et la fin se rejoigne n’entre pas dans le temps.


Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse telle est « la loi » ! Cette formulation pose, pour le croyant comme pour l'incroyant, le problème de l'après-vie. En effet, c'est une question qui subconsciemment hante à des degrés différents l'être pensant que nous sommes, et par corollaire toute notre humanité.

 

Où va donc l'homme dans sa course ? Au néant ou dans un état nouveau inconnu ? Cette hantise est due notamment, à ce que nous ne possédons pas encore pour la généralité des hommes, la compréhension complète du sens de la durée de notre « passage » sur terre. Notre humanité n'a pas encore établi le rapport de l'après-vie et des phénomènes s'y rapportant avec la raison même de notre présence sur terre.

 

arton401.jpgExemple : un de ceux que vous aimez va mourir : penché sur lui le cœur serré, vous voyez s'éteindre tendrement sur ses traits l'ombre de l'au-delà.

 

Tout ce qui attestait en cet être la vie, tout est devenu inerte. Quel être ne s'est demandé l'explication de ce mystère, et dans ce tête-à-tête avec le disparu comme l'on dit, qui ne s'est pas demandé l'explication de ce mystère poignant. C'est donc un fait qui nous interpelle tous, car un jour ou l'autre nous subirons cette loi de la nature. Il nous importe donc de savoir si, à cet instant solennel tout est fini par un morne repos dans l'anéantissement ou, au contraire, l'entrée dans une autre sphère de perception, de conscience, de sensations nouvelles, par l'accès dans une vie qui continue, mais différente de celle que nous venons de quitter.


Cela nous amène à réfléchir :


Death__Come_Near_Me_by_FuocoGotico.jpgCar est-il possible, pensable, que le MOI, l'être conscient que nous sommes, vivant dans un corps, qui un jour ne sera plus que poussière, puisse s'affirmer au-delà de la mort ? N'y aurait-il pas quelque chose en nous, l'Esprit qui resterait inaltérable, indestructible ? Si nous commençons par nous baser sur les phénomènes d'intuition, de clairvoyance, de pressentiments, de télépathie médiumnique, niés par ceux qui ne les ont pas vécus, et qui cependant, permettent à des milliers et des milliers d'hommes d'être les témoins d'événements qui surviennent loin d'eux. Ces phénomènes ne sont-ils pas ce quelque chose émanant de facultés inhérentes à l'Esprit et la volonté qui nous anime en-dehors du corps physique ?

 

C'est Victor Hugo qui disait, après ses expériences spirites qui lui permirent d'entrer en communication avec sa fille Léopoldine, qu'il chérissait au plus haut point : « Il y a quelque chose plus grand que le « ciel » : l’intérieur de l’âme humaine !

 

mise_a_mort.jpgSi nous voulons approfondir la véracité des manifestations d'outre-tombe, il faut se référer à l'authenticité des travaux faits aux Etats-Unis et en Angleterre par la Société for Psychical Research et l'Institut métapsychique de Paris reconnu d'utilité publique.

 

On pourra constater que ces sociétés composées de savants ont développé une approche systématique afin de mieux connaître le monde des Esprits.
Ces travaux ne relèvent en rien de l'amateurisme : les moyens techniques employés sont ultrasophistiqués et les conclusions des observations sont bien précises et documentées.

 

syrie_0.jpgOn peut constater un regain d'intérêt pour l'au-delà, illustré par les expériences du seuil devant la mort du docteur Raymond Moody et son livre : « Life after life » publié aux Etats-Unis, livre qui a stimulé l'intérêt sur ce sujet. Un autre chercheur Frédéric H. Holk dans son livre : « Parallets in Death Expériences », professeur d'études religieuses a authentifié ces expériences du seuil de la mort.

 

arton5722.jpgHolk a découvert quatre similitudes entre les récits des N.D.E. (expériences au seuil de la mort) et les récits du Bardo Thodol et le livre des morts tibétains, comme dans les écrits sacrés zoroastriens et bouddhiques et dans la vision de Saint-Paul.

 

Il existerait donc des correspondances entre les expériences des docteurs Moody et Kenneth Ring et ceux qu'ont apportées d'autres hommes, avant la publication des livres des médecins précités, à savoir :


1°) Que l'expérience de quitter son propre corps est associée à la preuve de posséder « un corps spirituel » comme le dénommait l'apôtre Paul.


2°) Que ce corps permet une rencontre avec des êtres connus ou inconnus


3°) La situation d'être dans une lumière douce et incomparable au plan terrestre a été constatée dans toutes les expériences de N.D. E. (expériences au seuil de la mort)


4°) Il existerait bien une frontière entre ces mondes que seule la mort nous permet de franchir.

BORN_AGAIN_by_verzerk.jpgD'autres médecins ont réalisé les mêmes expériences que le docteur Moody, comme par exemple le Docteur Sabom, cardiologue à l'université de Floride et sa collègue Sarah Kreutziger (du livre « La réincarnation est-elle possible ? » de Robert Kastenbau, édition l'âge d'être).

 

Ils apprirent rapidement que la vie après la mort n'était pas une hypothèse et que les témoignages concordaient avec tous ceux qui avaient vécu une N.D.E. Ils avaient vécus une expérience dite autoscopique, en voyant tout ce qui se passait autour d'eux, dans les moindres détails. Ce qui démontrerait la véracité qu'après le dégagement partiel du corps spirituel, l'individu fonctionne de manière remarquable dès le seuil de la mort.


Ils sont tous revenus avec un sentiment de paix, mais encore avec l'impression d'avoir vécu une expérience réconfortante, à telle enseigne que leur comportement psychologique après cette expérience était incroyable, en ce sens, qu'ils avaient une appréciation valorisée de la vie, se sentant plus forts et plus confiants, moins perturbés par les petits problèmes de la vie quotidienne.

 

 

 

Même si je reste perplexe, les « belles âmes » sont universelles et ouvertes à tout… ! 

 

 

 

COPYRIGHT-copie-1

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