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2 Octobre 2012
L’agnosticisme est le point de vue
qu’il est impossible de savoir ou prouver l’existence de Dieu.
Le mot « agonistique » signifie essentiellement « sans connaissance ». L’agnosticisme est une forme d’athéisme plus intellectuellement honnête. L’athéisme prétend que Dieu n’existe pas – une
position impossible à prouver. L’agnosticisme prétend que l’existence de Dieu ne peut être ni prouvée ni infirmée. Il est impossible de savoir si Dieu existe ou pas. En cela l’agnosticisme a
raison. L’existence de Dieu ne peut être prouvée ou infirmée empiriquement.
La Bible dit que nous devons accepter par la foi que Dieu existe.
Hébreux 11:6 déclare : « Or, personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. En effet, celui qui s'approche de Dieu doit croire que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. ». Dieu est
esprit (Jean 4:24), il ne peut donc être vu ou touché. A moins que Dieu ne choisisse de se révéler lui-même, il est essentiellement invisible à nos sens (Romains 1:20). La Bible nous enseigne que
l’existence de Dieu peut être clairement vue dans l’univers (Psaumes 19:1-4), perçue dans la nature (Romains 1:18-22) et confirmée dans nos cœurs (Ecclésiastes 3:11).
L’agnosticisme est essentiellement le refus de décider pour ou contre l’existence de Dieu. C’est une position « ni pour, ni contre, bien au contraire ».
Les théistes croient en l’existence de Dieu. Les athées croient que Dieu n’existe pas. Les agnostiques croient que nous ne devrions ni croire ni rejeter l’existence de Dieu, car il est impossible
de savoir que croire.
Pour mener l’argument à son terme, écartons un moment les preuves claires et irréfutables de l’existence de Dieu.
Si nous mettons les positions des théistes et des athées / agnostiques sur pied d’égalité, laquelle fait le plus de « sens » au regard de la vie après la mort ? S’il n’y a pas de Dieu, les théistes comme les athées et agnostiques cessent simplement d’exister au moment de leur mort.
S’il y a un Dieu, les athées et agnostiques devront rendre compte d’eux-mêmes devant Quelqu’un au moment de leur mort. De ce point de vue, il fait bien plus de « sens » d’être un théiste qu’un athée / agnostique.
Si aucune des deux positions ne peut être prouvée ou infirmée, n’est-ce pas plus sage de faire l’effort de croire en la position qui pourrait avoir une issue éternelle infiniment préférable ?
Il est normal
d’avoir des doutes.
Il y a tant de choses que nous ne comprenons pas dans ce monde. Souvent, les gens doutent de l’existence de Dieu parce qu’ils ne comprennent ou n’acceptent pas les choses que Dieu fait ou permet. Toutefois, en tant qu’êtres humains limités, nous ne devrions pas nous attendre à comprendre un Dieu infini. Romains 11:33-34 exclame : « Que la richesse de Dieu est immense ! Que sa sagesse et sa connaissance sont profondes !
Qui pourrait expliquer ses décisions ?
Qui pourrait comprendre ses plans ?
Comme le déclare l'Écriture : « Qui connaît la pensée du Seigneur ?
Qui peut être son conseiller ? » ».
Nous devons croire en Dieu par la foi et mettre notre confiance en ces voies par la foi. Dieu est prêt et disposé à se révéler de manière étonnante à ceux qui croient en lui.
Deutéronome 4:29 proclame : « Alors, dans ces pays, vous rechercherez le Seigneur votre Dieu. Et vous le trouverez, si vous le cherchez de tout votre cœur et de toute votre âme ».
Descartes part d'un
postulat : il est impossible que Dieu n'existe pas. Alors, pourquoi donc cherche-t-il à en prouver l'existence?
Avec Descartes, l'interrogation systématique de toute connaissance se justifie par le doute que suscite l'origine de l'être. Je suis né à un moment précis dans le temps et j'ai conscience qu'il y a des choses qui ont précédé mon existence et ma conscience. Dans un univers causal, je reconnais être le résultat d'une suite de causes qui m'ont fait apparaître. Mais quelle est la cause première?
Je m'interroge, je doute, et ce doute est très justifié puisqu'on était là avant moi et je ne pourrai jamais réellement savoir puisque je n'y étais pas.
Comme si j'étais né pour douter ; le doute justifie l'être : Je doute, donc je suis. Voici donc la première
certitude : j'existe.
Ne sachant pas d'où je viens et ne pouvant vivre dans l'ignorance de mon origine, j'imagine, je pose comme vrai (en attendant de meilleures explications et non sans quelque prétention) l'existence d'un Dieu parfait et tout-puissant qui serait à l'origine de toute chose, donc, de moi-même.
Avec cette réflexion, Descartes en arrive à sa deuxième certitude : Puisque j'existe, Dieu existe.
Il ne saurait en
être autrement. Puisqu'il faut une cause première, cette cause première existe et elle est ce qu'il est convenu de nommer “Dieu”. Si Dieu
n'existait pas, je ne serais pas là. J'existe, donc Dieu existe. Ainsi arrive la deuxième certitude : Dieu existe.
C'est aussi comme si l'être humain était le test que Dieu fait subir à la nature. Seule créature à connaître Dieu, l'humain est doté de deux choses indispensables aux tests : Le corps, qui est le lien direct avec la nature et l'esprit, qui est le lien direct avec Dieu.
Mais il y a un problème logique de taille.
Ainsi, au nombre de ses attributs, Dieu compte la perfection. De même, l'être humain, dans cette théologie, est reconnu
pour être imparfait. Mais se peut-il que Dieu, être parfait, puisse créer quelque chose d'imparfait? Difficile à croire sinon que l'imperfection serait une composante de la perfection, et nous
pourrions aussi dire que Dieu et Diable existent en complémentarité comme le Yin et le Yang Taoïste mais ici, on sortirait du domaine de Descartes puisqu'il oppose et distingue la perfection de
l'imperfection.
Si j'étais parfait, n'est-il pas évident que tout ce que je ferais, je le ferais parfaitement? Peut-on dire alors que, si Dieu existe, sa création est parfaite, ainsi en est-il de moi et de toutes choses? Ce serait prétentieux et irréaliste. Dieu n'existe donc pas puisque l'imperfection existe. Dieu est une idée qui, elle, existe, puisque nous y pensons. Alors, une idée de la perfection peut exister, puisque c'est une abstraction ; mais elle est limitée au domaine de la pensée et ne peut s'appliquer au monde matériel.
Dans la sagesse populaire, le premier venu vous le dira, la perfection n'existe pas. Tout juste pouvons-nous avoir une idée de la perfection et une idée n'est réelle que dans le monde de la pensée.
La réalité de la
matière est une et objective. La réalité de la pensée est multiple et subjective. Ainsi, il y a autant de réalités différentes qu'il y a d'êtres différents pour la percevoir. La perfection est
unique et inaccessible. La réalité de la matière est la perfection et c'est tout comme Dieu, unique et inconnaissable. Tout juste pouvons-nous prétendre vouloir nous en approcher par
l'observation.
L'idée d'un être parfait me fait penser à la légende du roi mort de faim parce que tout ce qu'il touchait se transformait en or. Ainsi, à la limite, la perfection absolue devient l'imperfection absolue puisqu'elle sort du domaine applicable à la vie.
Par contre, l'idée de Dieu peut avoir une utilité dans le monde matériel dans la mesure où il est considéré comme une tendance à l'amélioration, un sens vers lequel il faut tendre mais sachant bien qu'il faut éviter de vouloir l'atteindre puisque ce serait sombrer dans le fanatisme, l'extrémisme, la compulsion.
Ainsi, à petite dose, Dieu améliore ; à forte dose, il empoisonne.
De toute cette réflexion, il m'apparaît clairement qu'il existe deux mondes parallèles.
Le monde matériel, incluant le corps et toute matière. Et le monde de l'esprit, qui est un monde essentiellement représentatif. C'est-à-dire un monde de concepts.
Mais pourraient-ils exister l'un sans l'autre ?
Si l’homme était parfait, il serait…Dieu !