05/02/2016 15:46
4 Mai 2016
L'anxiété et l'angoisse ne sont pas des émotions à proprement parler.
Elles ne sont pas porteuses d'information comme le sont les émotions (la tristesse, la colère, par exemple). Au contraire, elles masquent des émotions et des préoccupations.
Contrairement aux émotions donc, je ne dois pas les ressentir mais plutôt me demander ce qu'elles camouflent.
Si je me pose sincèrement cette question, j'aurai une réponse fiable. Si j'écoute attentivement ma réponse et ne la conteste pas je serais face à un probablement brûlant, mais crucial.
Il est plus facile d'avoir accès à la réponse dans le cas de l'anxiété que dans celui de l'angoisse car ma peur d'affronter la question est moins grande.
À cause de cette peur, il est possible que ma recherche soit difficile.
Le problème apparaîtra probablement, mais je le banaliserais.
Imaginons par exemple que je soupçonne que mon travail ne m'intéresse plus. Lorsque cette idée me passe par la tête je trouve une multitude de raisons pour ne pas avoir à me pencher sur cette question épineuse.
L'idée de devoir changer d'orientation me plonge en effet dans l'insécurité la plus complète... je ne sais vraiment pas ce que je pourrais faire d'autre.
Je ne vois absolument pas comment je pourrais changer de travail avec toutes les responsabilités que j'ai !
On imagine facilement comment ce sujet pourrait se retrouver dans un ordre du jour de la semaine des quatre jeudis tellement il est dérangeant !
Pour arriver à regarder un telle préoccupation en face je dois éviter d'imaginer ses solutions immédiatement et prendre la peine et le temps de considérer le problème.
C'est seulement après avoir bien examiné le problème que je vis et l'avoir compris que je trouverai les solutions qui me conviennent le mieux.