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ANDREBIO

05/02/2016 15:46

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

Leur rendre le monde intelligible

La réflexion, le langage sont des spécificités humaines.

Nous avons besoin de la représentation sociale, d’un miroir pour nous voir, pour nous comprendre.

Le premier miroir, celui qui nous donne une identité, est le regard des parents.

Le deuxième, c’est la culture qui nous l’apporte en donnant du sens à la représentation de nous-même, dans un monde qui devient intelligible.

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

Aujourd’hui plus que jamais.

Dans un univers en proie à d’importants bouleversements politiques et économiques, les enfants ont besoin de références diversifiées pour se repérer.

Comment pourraient-ils, par exemple, aborder les questions d’environnement sans un minimum de connaissances scientifiques, ou leur avenir professionnel sans grille de lecture pour appréhender les nouvelles donnes économiques et culturelles avec lesquelles ils vont vivre ?

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

Les aider à grandir sans les formater

Ce qui importe n’est pas tant la nature de ce que transmettent les parents – qui est fonction de leur histoire, de leur propre éducation et de leurs goûts personnels – que la qualité́ de leur investissement psychique.

Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faille négliger son rôle de passeur de connaissances et de guide. Léonard de Vinci ne vaut pas Titeuf !

Les parents doivent apporter à leurs enfants ce que ces derniers ne peuvent pas trouver seuls, comme l’histoire ou l’art, sans les contraindre de façon excessive ni décrier leurs références enfantines ou adolescentes.

 

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

 Se faire plaisir ensemble

Bien entendu, il est plus facile de faire aimer la lecture à ses enfants lorsque l’on est soi-même grand lecteur ! Mais avoir un accès moins direct à la culture n’est pas un frein.

C’est en posant en famille des actes simples, au quotidien, que l’envie et le goût de la culture naissent.

Lorsqu’elles sont partagées et source de plaisir, les activités culturelles se révèlent de formidables outils d’échange et de complicité. 

 

L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.

La culture ne s’enseigne pas au sens magistral du terme.

C’est aussi une question d’imitation, d’observation. Proposons-leur des activités, puis laissons-les rêver.

Car c’est aussi à cela que servent l’art et la culture : échapper aux contraintes du quotidien, se "défouler" ensemble, développer son imaginaire...

 

Des bénéfices essentiels au bien-être des enfants, comme au nôtre !

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