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ANDREBIO

05/02/2016 15:46

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

Étymologiquement, "on", qui s'écrivait "om", vient du nominatif du mot latin "homo" qui signifie "homme"

"On" désigne donc 'homme en général, l'humanité, mais aussi quelqu'un, un homme quelconque, n'importe lequel, vous, moi, faisant partie de cette humanité.

1.   Peut-on, c'est-à-dire les êtres humains peuvent-ils, vivre sans foi ni loi ? Est-ce possible ?

2.   D'une part, l'humanité en général est-elle concevable sans les notions de foi et de loi. Est-il logiquement possible de dissocier l'idée d'humanité de celles de foi et de loi ?

3.   D'autre part, un être humain particulier est-il capable physiquement de se passer de foi et de loi. Est-ce viable pour lui ?

4.   Admettons que cela soit possible, en avons-nous le droit ?

5.   En ce sens, on se demande s'il est permis de vivre de cette manière. Ce n'est plus alors une question de nécessité mais une question d'obligation juridique et morale.

 

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

Au sens propre, vivre, c'est être vivant biologiquement. Donc vivre, c'est tout simplement survivre !

Mais dans le cas des êtres humains, "vivre sa vie", comme on dit, ce n'est pas seulement survivre biologiquement, c'est aussi vivre selon ses principes, conformément à ses préférences ou ses aspirations, c'est-à-dire bien vivre.

C’est un jugement de valeur fondamental sur la qualité de la vie.

 

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

Vivre humainement n'est donc pas réductible à survivre biologiquement.

Vivre sans quelque chose, au sens strict du terme, veut dire "en être privé". Le terme désigne alors l'absence pure et simple.

Mais celui que l'on accuse - car c'est en général une accusation - d'être "sans foi ni loi" est-il privé de toute croyance ou de toute règle ou simplement en contradiction avec les croyances et les règles établies ?

 

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

"Sans" peut vouloir dire aussi "contre" !

Le terme désigne alors à la fois la privation et l'opposition ou l'exclusion. C'est en ce sens qui les chrétiens appelaient les païens des "sans-Dieu" (athées).

Un païen n'est pas à proprement parler sans dieu, mais il n'a pas le bon dieu du point de vue des chrétiens.

Il n'est donc pas sans foi au sens strict du terme, mais sa foi diffère de celle qui est considérée comme la bonne (celle que l'on doit avoir).

 

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

Peut-on vivre sans se conformer à la foi et à la loi de la société à laquelle on appartient ?

Foi vient du latin "fides" qui Foi signifie "confiance" mais aussi "fidélité".

Au sens religieux, la foi est la confiance inconditionnelle et souvent irrationnelle que l'on accorde aux croyances religieuses, et en particulier à Dieu, au concept d’un dieu.

En ce sens, "vivre sans foi" serait ne pas croire en Dieu, ou ne pas lui faire confiance. Au sens ordinaire, la foi est une ferme croyance qui s'oppose au savoir.

 

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

 

La foi, en tant que croyance, est une adhésion qui ne repose sur aucune preuve.

Certains philosophes font une différence entre foi et croyance.

Pour Alain, la croyance est simple crédulité, faiblesse de l'esprit, alors que la foi serait le courage de prendre le risque de s'engager quand on n'a pas toutes les assurances que c'est un bon choix.

Par exemple, la confiance que l'on a en quelqu'un qui nous a donné sa parole relève de la foi.

C'est une exigence que l'on s'impose à soi-même et non une faiblesse.

La foi serait donc en même temps une forme d'adhésion et une forme d'engagement.

Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...
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