05/02/2016 15:46
17 Août 2015
Le World Wide Web pas si "World" que ça !
En réalité le web n'est donc pas si mondial que ça, mais soumis à des législations différentes et des restrictions plus ou moins importantes selon les pays.
Ainsi un internaute chinois se connectant au réseau ne dispose pas des mêmes informations qu'un internaute tchèque ou japonais.
Les autorités plutôt que de chasser les sites aux contenus qu'ils jugent impropres, empêchent l'accès à ces sites, puisque ceux-ci peuvent toujours trouver refuge sur un serveur étranger.
DRAFT ONLY, mais il date un peu.
Ce document fait le point sur la situation de la censure dans les différents pays du monde WWWBTB – Freedom of Speech !!!
A Cuba par exemple, un abonnement à Internet (dont le coût est de l’ordre de 1600 euros par mois) est soumis à une décision du Ministère des sciences (seul fournisseur d'accès) et limité de fait à un nombre réduit de personne.
En Corée du Sud, un système de filtrage empêche théoriquement les internautes d'accéder aux sites pornographiques et subversifs (bombe, drogues...).
En Arabie Saoudite seuls les hôpitaux et le gouvernement bénéficient d'accès.
En Europe les limitations sont théoriques et portent principalement sur les sites à caractère raciste ou négationniste.
En Chine, le web est étroitement surveillé. Les utilisateurs doivent s'enregistrer auprès de la police. De plus des filtres ont été mis en place et empêchent de taper des mots comme « Tibet », « Taïwan », « Human Rights », ou de se connecter sur certains sites (CNN, New York Times..).
C'est donc finalement sur le continent américain
L'accès au web est la liberté d'expression et les plus importantes, protégées par le premier amendement de la constitution américaine.
Cependant certains éléments jugés trop subversifs ont été interdits comme par exemple, les détails des risques d'accidents des centrales nucléaires : le FBI censure les écolos !
L'avenir de la liberté d'expression sur Internet
Le problème de l'évolution de la liberté d'expression sur Internet est à l'origine de nombreuses réflexions sur la possibilité et la manière de contrôler le contenu du Web :
Interdire quoi, à qui et comment ?
Deux voies sont possibles pour les gouvernements qui veulent voire respecter la légalité sur Internet :
- Soit une coopération intergouvernementale qui passerait par une convention édictant des règles applicables au delà des frontières nationales.
Dans ce cas chaque pays serait à même de faire respecter la convention sur son territoire.
Cependant les positions américaines empêchent d'y voir inclus les discours à caractère raciste, néonazi ou révisionniste.
De plus il existe un danger évident de censure orchestré par les fournisseurs d'accès eux-mêmes.
L'exemple de la justice française qui fait peser sur le fournisseur d'accès une responsabilité pénale pour les pages qu'il héberge conduit à des règlements internes trop sévères.
Un fournisseur d'accès français qui se vante dans ses publicités d'être le "club le plus ouvert de la planète" censure le newsgroup alternatif, et interdit "l'utilisation des pages personnelles en vue de véhiculer des idées politiques quelles qu'elles soient."
Le législateur français s'est penché sur la question : sa position est résumée et inapplicable dans les faits.
- Soit le gouvernement décide de contrôler ses internautes, puisque le contenu lui échappe.
C'est la voie que suit la Chine, mais qui est impossible à tenir pour les autres gouvernements à travers le monde compte tenu de son caractère totalitaire.
Comment la Chine va-t-elle pouvoir maintenir un tel contrôle compte tenu de la croissance spectaculaire du nombre d'internautes chinois ?