05/02/2016 15:46
1 Mars 2016
Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.
Un jour le maître dit : "Il est beaucoup plus facile de voyager que de s’arrêter".
Les disciples voulurent savoir pourquoi :
Parce que, dit le maître, tant que l’on voyage on peut s’accrocher à un rêve. Quand on s’arrête, on doit faire face à la réalité.
Mais comment changerons-nous un jour si nous n’avons pas de buts ou de rêves ? demandèrent les disciples.
Le véritable changement est celui qui n’est pas voulu. Faites face à la réalité et un changement que vous n’aurez pas voulu se produire.
En conclusions :
Michel Tournier vous parlerait mieux que moi de la rivalité entre les nomades et les sédentaires, qui s’incarne dans l’histoire de Caïn (le paysan et donc sédentaire) et d’Abel (berger et donc nomade).
Jaloux, Caïn le sédentaire tue son frère Abel le nomade et se voit condamner à fuir toute sa vie et donc à mener une existence nomade. Profonde inversion qui met en abîme la rivalité entre nomades et sédentaires.
La réponse est pourtant en moi. Je respecte beaucoup plus la constance et le réalisme du paysan attaché à sa terre que l’irresponsabilité de l’aventurier, et même si le cow-boy solitaire me fait rêver, le vrai héros de l’histoire reste pour moi ce modeste fermier souvent tourné en ridicule...
... parce qu’il a renoncé à son orgueil ?
Peut-être retiendrez-vous cette phrase de ce texte : "Le véritable changement est celui qui n’est pas voulu."
A méditer...